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Triss Merigold × L'Impavide

Triss Merigold
Triss Merigold
Messages : 13
Date d'inscription : 16/12/2020
Emploi, rôle ou rang : Magicienne
MessageSujet: Triss Merigold × L'Impavide   Triss Merigold × L'Impavide EmptyMer 16 Déc - 9:45

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Triss Merigold
" Le Feu qui semble éteint, souvent, dort sous la cendre. "
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Identité

Les Bases
+ Nom : Merigold
+ Prénom : Triss
+ Surnom : La 14e du Mont Sodden, l’Impavide
+ Date de naissance : La date exacte demeure inconnue, mais on l’estime aux alentours des 1200.
+ Lieu de naissance : Maribor
+ Lieu de résidence :  Kovir & Poviss
+ Situation familiale : Célibataire
+ Rang, rôle, emploi : Magicienne
+ Race : Humaine
+ Groupe(s) : Magiciens
Signes Particuliers


Ayant vu les magiciennes et magiciens sombrer avec les ans, perdre peu à peu leur humanité et avec elle, le nord de leur boussole morale, Triss est terrifiée à l’idée de finir comme beaucoup de ses confrères, tellement blasée, tellement indifférente, ayant déjà tellement tout vu que plus rien ne semble avoir d’importance… Elle redoute que tout ne finisse par glisser sur elle, comme l’eau sur les plumes d’un cygne. L’immortalité, ou ce qui s’en approche, est un piège dans lequel elle craint plus que tout de tomber, puisqu’avec le blase vient l’indifférence, et sans compas moral pour guider ses actions, elle ne sera plus qu’une coquille vide dévorée par l’ambition que, même si elle devait la contenter, n’en serait qu’encore plus gloutonne. Elle s’accroche donc envers et contre tout à la douleur, à la culpabilité, au ressentiment, et à l’espoir dans le but de conserver ses principes. Si elle peut encore s’émouvoir du sort réservé à ses pairs, c’est qu’elle tient le bon bout…
Elle est l’une des magiciennes les plus douées de sa génération, ainsi qu’une potionniste hors pair. Difficile de dire ce qui lui donne le feu sacré, mais toujours est-il qu’elle l’a et a su le conserver intact malgré les années, ayant des facilités à manier les sorts de feu si remarquables que peu peuvent se vanter de les égaler.
Le destin a toujours eu un sens de l’humour douteux. Malgré son don en tant que potionniste, Triss est allergique aux potions.
Informations complémentaires


Triss aime porter ses interminables cheveux roux détachés, parce que ça l’amuse de choquer, les coiffures négligées étant généralement l’apanage des prostituées.
Depuis la bataille du Mont Sodden, il est particulièrement anecdotique de la voir arborer des décolletés, malgré une poitrine généreuse qui les porte bien.

Biographie

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CARACTÈRE DE VOTRE PERSONNAGE ▬

Triss est une femme complexe qui, comme beaucoup, porte en elle nombre de paradoxe. Ayant eu la chance de grandir, au moins dans ses jeunes années, dans une famille relativement aisée et stable, des valeurs et principes ont pu lui être inculqués. Elle a pu profiter de la force de l’amour filial, grandir soutenue, dans une liberté relative… Sous bien des aspects, Triss a été privilégiée, a eu droit à des bases solides, des principes fermes, qui la font tenir encore aujourd’hui, la démarquant, elle, qui s’y accroche, parfois avec l’énergie du désespoir, de ses pairs magiciens et magiciennes. Malgré les années, Triss a refusé d’abandonner sa morale au profit de la léthargie. Pour elle, malgré une existence rallongée qui aurait tendance, au gré de ses pérégrinations, à l’inciter à penser que la vie humaine n’a pas de valeur, celle-ci en a toujours. A 80 ans, la sorcière s’émeut encore du sort de son prochain, continue d’œuvrer corps et âme pour ce qui lui semble être le bien commun, mais s’il est déjà arrivé que ses perspectives soient biaisées. Triss est faillible, elle le sait, mais ses intentions sont bonnes, son cœur à la bonne place. Obstinée à l’extrême et retorse quand elle s’y met, si elle sait trouver des compromis, quand l’heure des palabres est passée et que vient le temps de se battre, elle est loin d’avoir froid aux yeux, et se lance dans la bataille comme une véritable lionne. Sous ses dehors doux et complaisant, Triss n’en reste pas moins une force de la nature. Si sa nature profonde est généreuse et ouverte, elle n’en est pas -plus- naïve pour autant.

S’il lui a fallu du temps pour prendre confiance en elle, ayant dû, durant des années, se contenter des « miettes », de rôles de seconde zone ou de simplement soigner, ses mérites en politique ont fini par être reconnus, et, depuis, ne cessent d’évoluer, de s’améliorer. Triss n’est pas du genre à se reposer sur ses acquis, mais à chercher à gagner d’avantage de force, de pouvoir. Sans être consumée par l’ambition, elle aime être appréciée à sa « juste » valeur, que ses mérites soient reconnus. Qui n’aime pas avoir son orgueil de flatté, de temps en temps ? Du reste, elle est aussi profondément curieuse. Quelle est la quantité de pouvoir qu’elle peut amasser avant d’exploser ? Quel est le degré de perfection que sa maîtrise des potions peut atteindre ? Bien avant la pure ambition, celle qui pousse à vouloir écraser les autres, Triss est mue par l’appétit du savoir et de ses largesses.

Cette capacité à vouloir préserver son prochain plutôt que de l’écraser sous sa botte est, selon elle, la raison pour laquelle elle s’entend si bien avec Vesemir. Le vieux Loup, sous ses dehors bourrus, et elle partagent beaucoup de leurs idéaux. De même, plus que la curiosité, pourtant grande, qu’elle a nourrie à propos de Ciri, c’est avant tout l’affection qu’elle a pour elle (et un peu pour Geralt) qui lui a fait accepter sans hésiter de venir aider à la défendre lors de la bataille de Kaer Morhen. Du reste, s’il lui aurait été aisé de tomber dans le piège, d’une séduction sans nom pour les magiciens, qu’est la puissance de Ciri, Triss n’a jamais vu en la jeune femme le levier que d’autres voyaient, malgré que ce soit elle qui ait découvert sa vraie nature. A chaque instant, la rouquine a bataillé pour le libre-arbitre de la fille adoptive de Geralt, et défendu ses intérêts, même contre les ambitions de la Loge.
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HISTOIRE ▬

Je m’appelle Triss Merigold. Je suis née il y a quatre-vingt ans à Maribor. Mes parents, marchands, étaient prospères, assez pour que leur argent leur ouvre les portes de la petite noblesse. C’est un luxe. Contrairement à certaines consœurs rencontrées à Aretuza, je viens d’un milieu privilégié, mes parents n’étaient pas de simples paysans bien heureux de se débarrasser d’une bouche à nourrir… Non. Voir frapper chez eux les magiciens chargés de me prendre sous leur garde l’année de mes huit ans ne les a pas étonnés plus que ça, puisqu’ils ont été témoins à plusieurs reprises de ma sensibilité à la magie, mais comprendre ne les a pas aidés à accepter. S’ils se sont résolus à me laisser partir, c’est parce qu’eux, qui ont travaillé toute leur vie pour atteindre leurs ambitions, ne voulaient pas me couper les ailes et m’empêcher de devenir une puissante magicienne si je pouvais le devenir. Au-delà de la douleur de la séparation, ils avaient l’espoir de me voir « dominer » cette noblesse qu’eux n’ont pu qu’effleurer…

J’ai étudié. Avec beaucoup de sérieux. Je suis quelqu’un d’entier, quand je commence quelque chose, je dois le terminer. Et puis, la magie m’a passionnée… Tellement de possibilités… Mon allergie aux potions a vite été mise en évidence. L’une des premières qui sont attribuées aux aspirants est une potion d’invulnérabilité aux maladies. Quand ça a été à mon tour de la prendre, elle m’a presque tuée. J’ai vomi pendant des jours. La validité de la potion a été mise hors de cause, puisque j’ai été la seule à être malade. Depuis, l’expérience a été réitérée, à de très rares reprises, par des gens pensant m’aider… Des catastrophes, à chaque fois. Si j’aime énormément me pencher sur mes chaudrons, plus jamais aucune mixture ensorcelée ne franchira mes lèvres… Certains pensent que c’est une contrepartie adéquate pour le talent qui est le mien. Moi je vois surtout ça comme une punition.

Quoiqu’il en soit, la première partie de ma vie a été consacrée à l’apprentissage. Ça a commencé à devenir pesant aux alentours de mes quarante ans. J’avais beaucoup appris, gagné en maturité, mais ça ne suffisait pas à convaincre. Je m’étais fait un nom grâce à ma maîtrise des potions, mais c’était bien là la seule chose qu’on retenait à mon propos. Quand on m’appelait, on me voyait toujours comme une toute jeune magicienne, surtout une apothicaire. Personne ne se souciait de ce que je pouvais avoir à dire ou des conseils que je pouvais donner, ce qui m’enrageait. Sans les charmes dont nous nous servons toutes pour ralentir notre vieillissement, aucun ne se serait permis de m’infantiliser. Pendant des années, j’ai dû me contenter de comtes ou de barons, quand j’aspirais à bien plus, à faire la différence. Le seul point positif de ces missions locales, qui me forçaient à battre la campagne, est ma rencontre avec Vesemir. Le vieux Loup a tout de suite éveillé ma sympathie. Il me faisait rire, avec ses airs bougons, cachant une bienveillance évidente… Pour autant, il n’en restait pas moins sorceleur, un sorceleur d’un certain âge, donc un excellent sorceleur. Il était le premier que je rencontrais, et la curiosité m’a tout de suite piquée. La compassion, aussi, puisqu’il m’a semblé évident que son dos le faisait souffrir… Préparer une potion, pour moi, en dehors du prix des ingrédients, ne me coûte rien. Il m’a donc semblé tout naturel que d’essayer d’aider Vesemir, et, pourquoi pas, lui permettre de survivre à la prochaine bête qu’il rencontrerait. Je pense que le vieux Loup a apprécié mon geste. Quoiqu’il en soit, cette rencontre m’a marquée, et j’ai été plus qu’heureuse de la faire. Qu’il m’assure être une invitée permanente à Kaer Morhen m’a fait l’effet d’être un honneur, que j’ai le sentiment d’apprécier à sa juste valeur. Les sorceleurs sont parfois des compagnons… Etranges.

Yennefer ne dira sans doute pas le contraire. Je ne sais pas si elle me pardonnera jamais d’avoir tenté, et réussi, à séduire Géralt, au moins pendant un temps… J’ai eu beau lui expliquer, m’excuser, arguer qu’on ne peut pas posséder un être humain, ça n’a servi à rien. Je le comprends. Elle a de la peine. Moi aussi. Un mélange détonnant de fierté d’avoir réussi à détourner le sorceleur d’elle, même si à la faveur d’une énième dispute, de culpabilité vis-à-vis de celle que je considérais comme ma meilleure amie, de peine d’avoir vu mon orgueil bafoué par le sorceleur, et de dépit de voir le résultat… Tout ça pour ça, me suis-je dit. Oui, tout ça pour ça. Tout ça pour avoir le sentiment d’être en vie, pour me rappeler le goût de la trahison, de l’humanité. J’ignore si Yennefer n’a jamais été aux prises avec ces considérations… De loin, il semble que non. Mais c’est peut-être ça le problème. J’ai toujours adoré Yen, trouvé qu’elle et moi nous complétions parfaitement, mais la distance qu’elle peut mettre parfois me dépasse. Je me demande si elle le fait pour se protéger, ou bien si, comme moi, elle perd la capacité à ressentir. Je ne pense pas que, même si depuis nous avons tenté de faire au mieux, notre relation nous permettra de dépasser cela un jour, et la poussera à s’ouvrir à moi à nouveau. Je l’ai blessée, et je la sais rancunière. J’essaie d’en faire mon deuil.

Quoiqu’il en soit, cette sombre histoire a rapidement été éclipsée par les campagnes agressives du Nilfgaard envers le Nord. Partisane du statut quo et peu envieuse de voir le continent mis à feu et à sang par une campagne de conquête, j’ai rejoint l’armée nordienne au Mont Sodden, où a été livrée la bataille la plus marquante du siècle, à mon humble avis. Je ne sais pas bien ce qui m’a pris, ce jour-là. J’avais décidé que les Nilfgaardiens ne passeraient pas, que je ne lâcherai rien. J’étais enragée. J’avais l’impression de n’avoir jamais eu l’esprit aussi clair, jamais autant de forces que ce jour-là. Peut-être était-ce le fait de combattre mes pairs, de savoir ce dont ils étaient capables, et la peur de les voir déferler sur le Nord autant que l’envie de leur montrer que nous ne les laisserions pas faire sans nous battre. C’était une telle boucherie… Je pense que l’horreur, le dégoût et la colère ont été ce qui a nourri ma hargne, me permettant d’entamer les forces ennemies… Je me suis battue jusqu’au bout, jusqu’à me faire prendre par l’ennemi à mon tour, et manquer d’être détruite par lui. Encore de l’ironie. Moi, si prompte à jouer avec le feu… Ils m’ont immolée, estimant que c’était une punition appropriée après que j’eu posé des difficultés…

On m’a crue morte. J’étais dans un tel état, mes cheveux disparus et le corps entièrement brûlé, incapable de parler, qu’il a fallu des mois avant que je ne puisse faire valoir mon identité. Récupérée au terme de la bataille par des soldats, j’ai été envoyée dans un dispensaire, au même endroit que les autres blessés. Ce qu’il restait de ma magie me tenait en vie, à l’incompréhension totale des médecins qui m’examinaient. N’ayant pas d’autre choix, je les ai laissés s’occuper de moi, au début, juste le temps que je puisse retrouver un peu d’autonomie, assez de puissance pour me défendre, que je puisse tenir sur mes jambes… Et puis je suis rentrée à Maribor, où j’ai pansé mes plaies, moi-même. Aujourd’hui, je peux me vanter d’avoir fait disparaître presque toutes les traces des tortures qui m’ont été infligées ce jour-là. Si je suis parvenue à recoudre les lambeaux de chair et à en faire disparaître les cicatrices, mon âme, elle, en porte des stigmates indélébiles.

Sans surprise, cet évènement m’a profondément endurcie. Revenue d’entre les morts pour beaucoup, il était devenu impensable que j’accepte encore de me faire marcher sur les pieds. Du reste, cette pseudo-résurrection a joué en ma faveur, d’une certaine façon, puisqu’elle m’a permis de gagner les lettres de noblesses qui me manquaient, au point de finir par m’ouvrir les portes des cours royales, à commencer par celle du roi Foltest. Je suis contente, encore aujourd’hui, d’avoir pu exercer à la cour d’un roi bienveillant, aimé de ses sujets. Les magiciennes sont censés soutenir les rois qui les emploient envers et contre tout, ou les manipuler pour les contraindre à faire ce qu’elles veulent. J’ai eu la chance de travailler avec ce roi, qui m’a respectée. Ce n’est pas toujours le cas. Au point qu’il a fallu une missive de Vesemir pour que j’accepte de quitter la Témérie…

Aucun regret. Lors de mon voyage à Kaer Mohren qui a suivi, j’ai rencontré Ciri. J’ai pu leur apprendre, et lui apprendre, ce qu’elle était. Immédiatement, beaucoup de choses se sont bousculées dans ma tête. Pour moi, ça semblait évident que ce qui était encore un secret finirait par s’éventer, et qu’on chercherait à exploiter la puissance de la petite. J’ai alerté Géralt et Vesemir, leur ai conseillé de se méfier, de garder cette information pour eux aussi longtemps que possible, avant de m’en aller.

Quelques temps plus tard, Philippa Eilhart m’a contactée pour me faire part d’une nouvelle inquiétante. L’ombre de la menace de Nilfgaard menaçait à nouveau, plus insidieuse cette fois puisqu’elle passait par la corruption de mages de nos rangs. Gardant en tête l’existence de Ciri et la catastrophe que ça pourrait être si la jeune femme n’avait plus le nord comme refuge, mais se retrouvait aux mains des Nilfgaardiens, et encore marquée par la bataille du Mont Sodden, j’ai décidé de m’allier avec la Chouette pour tenter de démasquer et faire tomber les traitres. Nous avons décidé de passer à l’action lors de la grande assemblée des mages, au matin. Le terme « fiasco » est encore un euphémisme pour décrire notre échec. Ça a été un véritable carnage. Vilgefortz avait anticipé notre manœuvre, nous nous sommes décimés entre nous. Quand Yennefer a tenté de calmer les choses en exposant Ciri, j’ai été mortifiée. Amener la Source à la grande assemblée des mages était, à mes yeux, de la folie furieuse, chose sur laquelle Vilgefortz comptait aussi, selon toutes vraisemblances, puisque peu après, des elfes sont entrés dans la bataille à leur tour, menés par Cahir.

C’était un chaos sans nom… Les murs et le sol ont été noyés sous le sang. Je me suis battue comme j’ai pu, mais ça n’a pas suffi, ou à peine. C’est à peine si Ciri a pu prendre la fuite, Geralt se sacrifiant pour lui offrir cette maigre fenêtre… Ce sorceleur n’apprendra jamais… Vilgefortz l’a mis en pièces. Je n’ai rien pu faire pour l’empêcher. Tout ce qui était en mon pouvoir, c’était de le tirer de là, une fois assurée que Ciri serait inaccessible, au moins pour un temps, qu’elle était hors d’atteinte des mages, quels qu’ils soient. La Source écartée, Vilgefortz pris dans une explosion, restait Geralt, vu que je n’ai pas revu Yennefer. J’ai supplié Tessaïa de me laisser l’emmener… Et elle a accepté. J’ai téléporté Geralt chez les dryades, qui me semblaient les plus à même de lui offrir le refuge dont il aurait besoin pour se remettre de ses blessures, puis suis allée prévenir Jaskier, et ai adopté un profil bas. Nous autres, magiciens, avons été rejetés des cours des rois. Même Foltest s’est retourné contre moi. Cet événement a été cataclysmique, et je me demande encore ce qu’il serait advenu de nous si nous n’avions pas tenté ce coup. Après un crochet par Tretogor pour venir en aide à Philippa et à la reine Hedwige, nous nous sommes réfugiées, Philippa, Keira, Margarita et moi au château de Montecalvo. C’est là-bas qu’a eu lieu la réunion fondatrice de la Loge des Magiciennes. En quelques semaines, plusieurs assemblées se sont tenues, dont une à laquelle Francesca Findabair s’est présentée… Ayant réduit Yennefer à l’état de colifichet.

Les discussions ont été houleuses. Yennefer a tempêté contre les ambitions de la loge concernant « sa fille »… Sans surprise, elle a fini par parvenir à s’échapper, se lançant à la poursuite de Ciri. Moi, j’ai été envoyée à sa poursuite à elle. Pendant presque un an, j’ai voyagé sur les îles de Skellige, à la recherche de Yennefer, sans succès. Au début de l’année 1268, je ne l’avais toujours pas retrouvée, et la guerre menaçant, j’ai rejoint la Loge, pour me voir interdit d’accès le champ de bataille. Je n’ai jamais compris cette décision, mais elle m’a enragée. En pleutre, je me suis réfugiée au temple de Mélitèle, furieuse de ne pouvoir prendre ma revanche, de me tenir, une fois encore, sur le Mont.

Finalement, la paix a été signée à Cintra. En compagnie d’autres magiciennes de la Loge, j’ai écouté les négoces autour du traité, et étais aussi là quand Yennefer a fait comparaître Ciri devant nous. J’ai su que Ciri feintait d’accepter la décision de la Loge la concernant, et qu’elle prévoyait de s’enfuir en prétextant vouloir informer Geralt, mais je n’ai rien dit. Je me suis contentée de demander à les accompagner, Yennefer et elle. Brillante idée, s’il en est…

Encore une fois, la mort n’a pas été tendre. Elle a fini par faucher Geralt et Yennefer à travers un pogrom. Il était trop tard pour que je puisse faire quoique ce soit… La colère m’a aveuglée. J’ai lancé un sort, dont j’ai perdu le contrôle. La sinistrement célèbre « Grêle dévastatrice de Merigold ». Je pensais, ce jour-là, que ce serait la dernière fois que je verrai Geralt, Yennefer, ou même Ciri. Ca a donc été une surprise de taille que de recevoir une lettre de Vesemir m’apprenant que Geralt était de retour… Je me suis occupée de lui comme j’ai pu, mais n’étant pas parvenue à lui faire retrouver la mémoire, je me suis contentée de ce qu’il m’offrait, à savoir, un peu de son affection. Ensemble, nous affrontons un magicien ayant perdu la raison.

Sans doute est-ce ce « fait divers » qui me vaudra de revenir dans les bonnes grâces de Foltest. De façon inattendue, j’ai retrouvé ma place à sa cour, et son respect. Quelle ignominie que Letho s’en soit mêlé, impliquant Geralt dans son sinistre forfait… Par sa faute, je suis contrainte de retourner dans la clandestinité. Parallèlement à cela, je me commence à me détacher de la Loge qui, pourtant que jeune, me faisait l’effet de se corrompre de plus en plus… Du reste, les choses ne sont pas simples lorsque j’arrive à Novigrad. La ville, rendue folle par le Feu Eternel, met les non-humains et les magiciens au bûcher ! A ce moment-là, la Loge était le cadet de mes soucis, j’étais bien plus préoccupée par l’idée de faire évacuer la ville à mes semblables… Entreprise dans laquelle Geralt accepte de m’aider. Ce sera une peine de plus qu’il me causera, que de ne pas me retenir au moment d’embarquer pour Kovir. N’importe. Je suis quand même venue tenter de défendre Ciri lors de la bataille de Kaer Mohren. Le fait de parvenir à repousser la chasse sauvage a eu quelque chose de grisant, mais je pense que c’est surtout l’idée que le monde avait besoin de sorceleurs qui nous a fait travailler ensemble, Yen et moi, à la reproduction des mutagènes qui le permettent. Ma tâche accomplie, rien ne me retenant à Kaer Mohren, je suis repartie en Kovir.



Derrière l'écran
Qu'on en sache un peu plus

+ Votre pseudo sur le net : ZWK
+ Votre âge : ça t’regard’ pô
+ Fréquence de connexion : Une fois par jour, à minima, sauf cas exceptionnel
+ Comment avez-vous connu le forum ? Par le fondateur
+ Des questions ? Nope
+ Crédits des images que vous utilisez : Aucune idée
+ Célébrité utilisée pour l'avatar : Scarlett Johansson
Triss Merigold × L'Impavide Baspost
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Jaskier
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Portrait : Triss Merigold × L'Impavide Tumblr_oae8toIloD1qlu897o1_400
MessageSujet: Re: Triss Merigold × L'Impavide   Triss Merigold × L'Impavide EmptyMer 16 Déc - 10:49

Et bien rebienvenue jolie rouquine et BFF ! Triss Merigold × L'Impavide 1292506048 Quelle rapidité pour faire cette fiche ! Ta plume est fluide, c'est bô.**
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Triss Merigold
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MessageSujet: Re: Triss Merigold × L'Impavide   Triss Merigold × L'Impavide EmptyMer 16 Déc - 10:53

J'ai triché, je l'avais faite avant :V

Merciiiiii n_n
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MessageSujet: Re: Triss Merigold × L'Impavide   Triss Merigold × L'Impavide EmptyMer 16 Déc - 17:40

Tricher c'est maaal, m'voyeeez.

Du coup, bienvenue officiellement hein Laughing

Bon j'avais déjà lu, donc tu sais déjà que t'es validée et tout et tout. Je fais ça dès que possible Triss Merigold × L'Impavide 415970899
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MessageSujet: Re: Triss Merigold × L'Impavide   Triss Merigold × L'Impavide EmptyMer 16 Déc - 19:16

Qui triche? Very Happy

Merci merci n_n à ton aise, tu sais bien ^^

o/
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MessageSujet: Re: Triss Merigold × L'Impavide   Triss Merigold × L'Impavide Empty

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