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[Magie] Les Magiciens et la magie.

Le Maître Miroir
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MessageSujet: [Magie] Les Magiciens et la magie.   [Magie] Les Magiciens et la magie. EmptyJeu 30 Juil - 23:30

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La magie


Tout savoir sur la magie et ses utilisateurs


La Magie.

Beaucoup s'accordent à dire que la magie réside dans tout. Qu'il s'agit d'une énergie ancrée dans la plupart des éléments du monde. C'est après la Conjonction des Sphères que l'on a commencé à trouver des utilisateurs de la magie. Des gens sensibles et capables de canaliser cette force pour créer des choses. De là, divers grands courants de pensée sont nés à son sujet.

Certains la considèrent comme l'essence même du Chaos. Son omniprésence la rendant difficile à gérer, sa puissance étant tentatrice et les risques de son utilisation étant légion. La magie cacherait tout son côté monstrueux et chaotique derrière une porte spirituelle qu'un mage suffisamment puissant aurait un jour la mauvaise idée d'ouvrir, amenant la destruction du monde.

D'autres voient en la magie une forme d'art que seuls les plus talentueux peuvent utiliser. Ils aiment à penser que c'est une force qu'on peut sculpter, modeler. La magie est harmonieuse, délicate. Elle ne doit être manipulé qu'avec grâce et c'est seulement au travers des doigts agiles des rares élus qui pourraient y avoir accès qu'elle révélerait toute sa splendeur.

Enfin, il y a ceux qui aiment à penser que la magie est une science et qu'il faut l'appréhender comme telle. La magie s'apprend, s'expérimente, se construit, et devient un moteur de changement et d'évolution. Pour eux, elle doit être conditionnée par la méthode et la rigueur.

C'est trois fondements de pensées sont les bases mêmes de l'enseignement magique offert par la plupart des académies de magie au travers du continent.

Devenir Mage.

Si les magiciens semblent toujours jouir d'une certaine aura et qu'on les a très longtemps considérés comme des gens très influents, l'origine, elle, s'avère très généralement moins glorieuse. Surtout lorsque le mage en question est une femme. Ironiquement, il est plus facile de devenir magicien pour un homme, alors qu'il est prouvé que les femmes sont plus sensibles et plus douées dans la canalisation magique que les hommes. ( Une énième injustice à ajouter dans le grimoire des déséquilibres de ce monde. )

S'il y a des exceptions, la plupart des magiciennes sont des enfants jugées inutiles par leur parent. Partant du principe qu'une fille est considérée comme utile parce qu'elle sera un jour capable d'obtenir un beau mariage et que son ventre portera des descendants, celles dont on accepte de se débarrasser sont évidemment les plus laides, les plus empotées et les moins susceptibles d'attirer l'attention de prétendants dignes de ce nom. En somme, celles qu'on appellerait communément des laiderons.

*NB : Les académies de magies n'acceptaient plus les elfes et s'avéraient même être excessivement sélectives concernant les métisses, même de seconde ou troisième génération.

À Aretuza, l'arrivée des jeunes filles arrachées à leurs familles pour être formées à la magie ressemblait, à bien des égards, à un véritable cirque ambulant. Une foire aux monstres. Une cohorte de bossues, de jambes arquées, de visages difformes, de peaux rongées par la variole, de bras biscornus, de malformées, de becs de lièvres et d'atrophies en tout genre.  

On leur apprenait à bien se tenir, à lire et à écrire tout en les soumettant à des procédés somatiques voués à réveiller un peu plus leur affinité avec la magie. Petit à petit, un premier écrémage se faisait. Celles dont la sensibilité croissait parvenaient à réussir l'examen d'entrée, les autres étaient simplement renvoyées chez elle sans plus de cérémonie.

Pour celles qui restaient débutait alors un long enseignement, durant lequel les jeunes élèves apprenaient entre autres à utiliser la magie pour modifier ce que la nature avait fait d'elles. Ainsi, plus elles grandissaient, plus les créatures de foires devenaient de belles femmes. Exagérément belles, à terme. Néanmoins, elles restaient ce qu'elles avaient toujours été : des laiderons abandonnés par leur famille et souvent traumatisés par ce constat. C'est sûrement l'une des raisons pour laquelle la quasi-totalité des sorcières renie ses origines et ne considère comme ses parentes, que les autres pensionnaires de l'académie.

Au terme de leur apprentissage, les sorcières parvenaient à arrêter leur vieillissement. Les plus douées le faisaient grâce à la magie, les autres par le biais de potions. Le résultat était sensiblement le même : la jeunesse éternelle coûtait systématiquement la possibilité d'enfanter à celle qui s'y soumettait. Ainsi étaient-elles, figées à jamais dans cette beauté factice, trop parfaite pour être réelle, dérangeante. Certains les qualifiaient parfois d' "éternelles poupées délicates aux yeux de méchantes vipères".

NB : Il arrivait aussi que via un procédé magique, probablement lié à des mutations engendrées par la prise de potion, les magiciens parvinssent à devenir résistants aux maladies.

Pour les hommes, c'était différent. Les jeunes postulants magiciens étaient souvent les troisièmes ou quatrièmes fils. Ceux qui n'hériteraient probablement de rien et qui n'avaient alors que deux choix : un ordre monastique ou religieux, ou bien la magie, à condition qu'ils y soient sensibles. Dans les royaumes du nord, les Postulants étaient envoyés à l'académie de Ban Ard.

L'enseignement y était assez similaire à celui des femmes, bien que l'écrémage n'était pas aussi cruel. En effet, quand on est un homme, même viré de Ban Ard, il est toujours possible d'embrasser une carrière militaire, ou d'éventuellement reprendre un poste décent dans sa famille. La politique de basses échelles ou les services secrets pouvaient éventuellement leur convenir aussi, ainsi que des rôles de pages. Pour ceux qui étaient renvoyés un peu plus tardivement et qui ne souhaitaient pas revenir chez eux, il n'était pas rare que des criminels et autres recruteurs payent ces jeunes apprentis mages congédiés pour en faire des assassins capables de se servir de quelques sorts de base afin de commettre leurs méfaits.

À terme, Magiciennes et magiciens, lorsqu'ils sont jugés suffisamment bien formés étaient officiellement considérés comme mages et se retrouvaient devant un choix : rester à l'académie pour y servir d'assistants voués à l'éducation des nouvelles recrues, ou bien partir suivre la voie d'un Dwemveandre : un magicien itinérant. Ce choix qu'on vendait comme du vagabondage s'accompagnait en réalité d'une coquette somme et les magiciens allaient le plus souvent de cour royale en cour royale pour servir les monarques afin de se forger une réputation, bien qu'il n'était pas rare que certains fassent de la recherche ou s'établissent dans de petits villages. La renommée permettait alors, à terme, d'acquérir des postes définitifs et prestigieux, parfois même d'agir en qualité de ministre.

Aujourd'hui, les deux académies sont à présent fermées. Plus aucun mage n'est officiellement formé et l'apprentissage de la magie est strictement proscrit.

Dans les royaumes du sud, le fonctionnement était identique. Des académies de renom moindre existaient très probablement, le fonctionnement et l'apprentissage y étaient très similaires. Il est à noter que la place des mages sous le gouvernement d'Emhyr Var Emreis s'est considérablement dégradée. En effet, n'ayant pas besoin de mage, les académies furent toutes démantelées de manière plus ou moins secrète. Beaucoup de magiciens ont fui, ou se retrouvent actuellement encore dans les prisons de l'Empire.

Lois magiques, et institutions.

Les lois régissant le monde magique étaient autrefois décrétées par le Conseil des magiciens qui faisait appliquer ses règles et permettait de cadrer l'utilisation de la magie.
Néanmoins, le conseil des Magiciens n'a aujourd'hui plus aucune autorité depuis le Soulèvement de Thanedd. Il n'existe plus d'autorité officielle pour limiter les usages magiques, par conséquent les pratiques autrefois prohibées ( comme la nécromancie ) ne peuvent plus être sanctionnées. Elles sont juste très mal vues.

Il existe toutefois une organisation secrète composée exclusivement de femmes : La Loge des Magiciennes. Monté par Filippa Eilhart, ce groupe rassemble les magiciennes les plus en vue de quatre coins du monde, sans prendre en compte leurs races, leurs origines et leurs allégeances. Ce groupe a pour vocation de n'agir que pour le bien de la magie, par conséquent aucune politique extérieure n'y est tolérée.

La Loge a pour volonté de chaperonner la Magie, et d'éventuellement lui redonner sa grandeur d'antan. La Loge étant secrète, quiconque n'y a pas été directement convié ne peut la rejoindre. Aucune traîtresse ne se trouve dans ses rangs, celles qui la rejoignent sont étudiées, scrutées, mesurées et jaugées bien avant qu'on le leur propose, afin de s'assurer qu'elles méritent leur place et qu'elles ne trahiront jamais l'organisation.

Jeter un sort.

Le sortilège est l'aboutissement d'un processus plus ou moins long d’absorption, de canalisation et de modelage d'une énergie. Quel que soit le sort, le mage aura nécessairement besoin de puiser l'énergie quelque part. Il peut la prendre dans sa propre vitalité, ce qui est rarement une bonne idée, ou bien l'absorber dans les courants qui l'entourent. Tous les éléments sont gorgés de magie : le vent, l'eau, la terre, le feu, les choses vivantes. Les mages ont tendance à préférer l'eau, ou la pierre, parfois éventuellement la vitalité d'une plante. Ce sont des courants plus tranquilles, relativement faciles à gérer. Le vent et surtout le feu sont extrêmement capricieux, et dangereux. Cette absorption, à force de pratique, se fait de manière quasi naturelle par les mages.

Une fois cette matière énergétique puisée, il est alors nécessaire de la stabiliser et de l'ordonner. Cette phase de canalisation est, elle aussi, relativement habituelle pour les mages, mais plus risquée pour les profanes. Il est à noter que si un mage a absorbé trop d'énergie, il sera très difficile de la contrôler, il convient donc de savoir combien puiser. Les sorts les plus simples demandent peu. Les plus puissants exigent de grandes quantités. Ils sont par conséquent plus difficiles à lancer.

Une fois l'énergie stabilisée, le mage doit alors la sculpter. Il utilise pour ça des mouvements précis de ses mains, des rituels plus conséquents et des formules magiques. Les mots, la langue et le rythme sont tous aussi importants. Alors, une fois son œuvre achevée, vient le moment d'envoyer le sort.

Il existe une liste de sortilèges que les magiciens apprennent durant leur initiation, mais chaque magicien est capable de concevoir ses propres sorts par la suite. Un sort connu porte souvent le nom de celui qui l'a lancé. Ces sorts rentrent dans la postérité ainsi que leur créateur. Il n'est pas rare que certains sorts ne puissent jamais être reproduits. C'est le cas de la Grèle Infernale de Mérigold, Triss ayant réussi à lancer un sortilège d'une puissance difficilement égalée, sans pour autant être capable de le reproduire à l'avenir. La peur et ses blessures l'ayant empêché de se rappeler du rythme et de répéter de manière identique les syllabes que ses lèvres abîmées baragouinèrent à cette époque.

Vous l'aurez compris, un sortilège est toujours délicat à lancer. Si les effets sont souvent impressionnants, les sortilèges nécessitent toujours une connaissance et une maîtrise de tous les instants. Dans les cas les moins graves, un sort mal dosé ne mènerait à rien. Dans le pire des cas, le sort peut échapper à son lanceur, semer des dégâts magiques terribles, explosions, malédictions involontaires, pluies de pierres. Les échecs peuvent être aussi impressionnants que les réussites.

NB : • Il existe des moyens d'altérer les manières de jeter des sorts, via des cristaux de canalisation, des glyphes, des objets divers et variés.
• Les signes des sorceleurs sont une forme de magie très simple. Il s'agit de gestes nécessitant un peu de concentration et une gestuelle parfaite. C'est une magie brute, imparfaite, relativement faible. Les Magiciens n'en ont pas une très bonne opinion.
• La Dimérite, ou dimeritium, est un métal qui annule la magie. Les magiciens l'évitent à tout prix. Les chasseurs de sorcières et les sorceleurs en portent parfois sur eux.
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